Leonid, duo créatif et musical de choc

Au départ de Leonid, on trouve deux artistes multi-instrumentistes aux chansons pleines d’humour, de gaieté et d’impertinences. Avec tout un bric-à-brac d’instruments et un enthousiasme partageur, ils sont un orchestre à eux seuls.

Qui sont-ils ?

Lancé en 2013, Leonid est un groupe de musique atypique formé par deux cousins avides de bonnes chansons. Malgré les sonorités russes du nom, le groupe a ses racines à Grenoble. Ce duo, pas si improbable que ça, est né de l’entente entre 2 artistes improbables.

On y retrouve Fabien Daïan, pas débutant pour un sou, puisqu’il baigne dans la musique depuis des années. Il a notamment fait partie du groupe Sinsemilia pendant ses 13 premières années. Il a aussi travaillé en tant qu’arrangeur ou scénographe pour d’autres artistes. En mettant Leonid sur pied, il compose, joue de la guitare et chante de sa voix grave.

Rémi D’Aversa, lui, est l’homme-orchestre de la bande. Une main au xylophone, un pied aux percussions, il donne aussi de la voix de temps en temps. Il flirte avec la musique depuis sa plus tendre enfance.

À eux seuls, les deux cousins, au lieu d’une présence étriquée, réussissent à investir la scène avec beaucoup de panache. Face à face sur le même clavier ou les mains sens dessus dessous, c’est avec une dynamique de franche rigolade que les deux compères hypnotisent leur public.

L’actu musicale de Leonid

Actuellement, Léonid comptabilise plusieurs centaines de concerts, 2 albums et un nouveau disque à venir. Fabien et Remi explorent le registre du folk, matinée de chanson française, de pop et de musique du terroir. Ici et là, des bruitages, de l’électro. Un répertoire unique composé d’un vrai méli-mélo d’inspirations.

Leonid chante la vie sans illusions. Il met en musique ces petits moments fugaces qu’on a tendance à oublier, ceux qui passent inaperçus, les petites galères. Pas de grandes déclarations, mais une vraie sensibilité aux petits bonheurs. Les laissés pour compte trouvent aussi en eux des porte-paroles, avec un verbe léger, mais corrosif.

Le duo le fait avec un mélange d’humour, d’impertinences et de franchise, épaulé par un talent oratoire certain qui n’a rien à envier aux poètes. L’engagement du parolier est aussi pétri de tendresse et de fraternité.

Depuis leur formation il y a dix ans, le groupe se produit régulièrement dans toute la France sur des scènes de toute taille et au hasard des bouches à oreilles. En parallèle, ils multiplient également les projets musicaux. Leur premier album sort en 2014. Il est sobrement titré « Leonid ». « Le vent dans l’dos », « Fumer tue » ou « Tout fout l’camp » pour ne citer que quelques un des 12 opus qu’il contient.

Puis, les deux cousins remettent le couvert en août 2020. Leur nouvel album, « Du vent », comporte 13 chansons. Il est notamment porté par des titres marquants comme « P’tite sœur », « Autrement dit », « le Prince du RSA » et « 507 heures ».

Fin 2022, le duo a annoncé la préparation d’un nouvel album. Il laisse cependant le mystère planer, quant à ce qu’il réserve. Pour l’heure, Fabien et Rémi travaillent sur « Ma vie, Son œuvre », un spectacle qui amènera le public à (re) découvrir Renaud. A ce propos, Fabien confesse un vrai coup de cœur pour l’album « Mistral Gagnant », qu’on lui offre dès sa sortie. (on est nombreux à le suivre là-dessus). C’est le Renaud qu’il aime et qui l’intéresse le plus, et s’il n’adhère pas forcément aux orchestrations à la façon 80’s de l’album original, les arrangements minimalistes et très root du duo promettent de magnifier tout l’or des textes de Renaud. Un vibrant hommage donc et la promesse de beaucoup de justesse. Une première version du titre morts les enfants écouté dans un podcast YouTube en donne une belle idée.

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